graines de pinceau
Montmartre, pour qui aime les chats ...
Peut être est-il le parrain d'Amélie Poulain ...
Assis dans son fauteuil, au milieu d'un charmant bric à brac,
il peignait une toute petite toile minutieusement, délicatement.
Dans la vitrine, des tableautins de chats doux et câlins,
rappelant Durga à la maison, Gnocchi, le rouquin.
Pourquoi pas ramener, un souvenir pour nous, pour eux,
plutôt qu'une tour Eiffel ou une tête de cerf
(en papier mâché coloré, pas un vrai ...)
Et l'accueil fut charmant,
Son regard sympathique, derrière ses fines lunettes,
disait sa joie de rencontrer quelques clients ...
Il causait l'homme bienveillant :
de l'Aveyron dont il venait, du castillan, de l'espagnol,
des quelques mots d'anglais échangés
avec les Russes, ses nouveaux clients.
Il causait :
des chats qu'il aimait. Si amoureux de son chat,
que jamais il ne lui avait trouvé un remplaçant.
de l'Allemand, Guten Tag et Auf Wiedersen...
Et dans mon tableau ... à votre avis, me demanda-t-il .. qui gagne ... le chat ? le chien ?
à mon avis d'amie de Durga et de Djinnie ... le chat, toujours le chat !!!
c'était samedi, un moment sympathique à Montmartre
http://lebonheurdeschats.free.fr/guix.htm
Saint François d'Assise (Arcabas)
Bel ami, roitelet
puissant régnant sur ma tête,
louange à toi
oiseau, bienvenue,
rions ensemble des soleils orangers, des fleurs de cerisiers
Mignon rouge-gorge aimant,
pépions ensemble
gazouillez, roucoulez, pépiez amis libres du zéphir.
ARCABAS
originaire de Trémery
a appris la peintureà Metz avec un maitre bien-aimé.
il a réalisé de magnifiques tableaux pour les églises, son fils a sculpté certains de ses dessins.
L' église de Saint Hugues de Chartreuse contient de nombreuses de ses oeuvres.
l'arbre est blanc (Anne Slacik)
Il y a au mur au-dessus du lit un tableau.
Peint sur du papier fin, comme froissé. Deux arbres très simples, aux longs traits étirés.
Au premier plan, l'arbre est blanc. Son feuillage forme une boule, blanche aussi. Et derrière, un arbre un peu plus haut, de même forme mais vert. Comme une présence qui protège. L'arbre blanc a l'air si pur, si fragile.
Yolande se tient debout au pied du lit.
Elle pense à Louise. Son arbre fragile. Elles deux c'est ce tableau.
Elle s'approche, discerne le nom du peintre Anne Slacik. Une femme.
Elle est heureuse que ce soit une femme, sans s'expliquer pourquoi.
Jeanne Benameur
Profanes