grainesdevie

Nous posons souvent les mauvaises questions aux animaux, des questions d'humains auxquelles ils sont bien en peine de répondre et qui les font passer pour bêtes.

Parfois, en rêve, j'entends une assemblée de dauphins, étudiant des humains qu'un nouveau déluge aurait contraints à une vie aquatique.

Peut-être, celui d'entre eux à l'esprit le plus ouvert commencerait sa leçon inaugurale sur l'espèce humaine ainsi : "Mes chers collègues et amis, je vous assure que cette espèce ne manque pas d'intérêt. Bien sûr, ce sont de pauvres êtres dépourvus de la capacité à dormir en nageant, comme nous. Ils sont même incapables de se tenir sur un pied sur un tronc lfottant .....

Malgré ces handicaps ... je persiste à penser qu'ils ont une forme primitive d'intelligence."

Je me réveille en sursaut : ouf, ce n'est pas vrai. La terre ferme est encore là, nous pouvons encore la détruire ou la protéger et essayer non pas de poser aux animaux des problèmes insolubles, mais de réfléchir en leur compagnie aux grandes questions de nos existences.

...

C'est juste un plaidoyer pour une autre forme d'observation qui repose sur le respect, sur la curiosité, sur l'amusement, sur la solidarité et sans doute sur l'amour.

Dans les centaines de milliers de publications scientifiques, il y a la place pour cette nouvelle voie et nous la voyons émerger avec plaisir. Ne posons donc pas la question aux animaux de savoir s'ils aiment, mais regardons-les s'aimer et essayons de trouver les harmonies que cela peut induire en nous.

Raisonnons moins et résonnons plus !

Claude BEATA

Au risque d'aimer